Septembre est aux portes de Rome. La fête de fin de récolte aussi. Personne n'échappe à ces ondes attractives comme si Cérès lui-même était parmi eux aujourd'hui. Plébéiens & patriciens vont s'unir dans ce labeur qui trois jours durant fera vivre la ville de fond en comble. Tous Oui. Tous contribuent à la grandeur de cette folle festivité. Personne pour arrêter, personne pour abandonner. Rome est plus que jamais forte. Plus que jamais belle.

❝ Sur leurs trônes de velours, de fourrures et d'or. Les Juvenalis saluent de leurs mains et doigts ce bas peuple qu'ils gouvernent avec malice et secret. Sourire et ironie général. C'est en silence que 3 mètres au dessus des citoyens, la famille royale rêvent de l'heure où cette mascarade cessera. De poussières et de centaines d'années, les membres de la tribu maudite ne font que respecter ce qui devrait toujours l'être tout en sachant que derrière, devant et à côté d'eux se cachent l'Ennemi privé numéro un. Qui sait. Peut-être que tout le peuple entier n'est que faussement de leur côté. Les frères et sœurs immortels se jettent des regards aussi clairs que vifs. Ne pas fermer l'œil, se confier, voyager, provoquer, se nourrir ou divaguer ... pendant 3 jours.❞

❝ Entourés de leurs hommes ou de leurs monstres, Felix Agrippa et Cyriac Messala préparent soigneusement leurs armes pour cette bataille qui pourrait se prononcer comme finale. Chacun dans son coin doute de se qui pourrait advenir s'ils échouaient. Chacun a peur pour ses compagnons d'armes, ses souvenirs et son peuple. Mais, silencieux jusqu'au bout, leurs craintes d'être humain s'auto-verrouillent au fin fond de leurs cœurs, pour l'un déjà éteint, pour l'autre sur le chemin. Se gardant une dernière fois dans le miroir de leurs âmes, ils croient d'avantage en leurs plans à multiples facettes, plus encore qu'en eux-mêmes. Infiltrés, cachés dans l'ombre ou à visage découvert, les purificateurs tout comme l'opposition vampirique se préparent pour la bataille.❞

❝ Pour Rome ! Pour son peuple ! Pour l'Empire !
Murmuraient également les sorcières aux hommes, les hommes aux sorcières, les hommes aux hommes et entre sorcières le reste de notre Rome en fête. Si le pouvoir change les gens ... L'inverse est alors tout aussi possible ...❞