NIKLAUS & OCTAVIA ❖ Un combat fraternel

Niklaus & Octavia

Je revenais de ma promenade journalière, dans les rues de Rome. Encore une fois les romains me regardaient avec un air dédaigneux certains réclamaient la clémence de mes frères, d'autres s'incliner avec respect, l'oeil craintif. Voilà bientôt sept cents ans que je me trouve sur cette terre et que ces hommes m'offrent le même cinéma avec le temps j'avais appris à ne plus les prendre par pitié. Bien trop de fois j'étais allée plaider leurs causes auprès d'Elijah et Klaus, mais depuis notre réapparition dans cette ville, la seule personne que j'avais sauvé était devenu ma sorcière et mon amie, Eirian.

En rentrant dans ma demeure, je me demandais comment je pouvais bien finir ma journée, m'étant nourris le matin même, je n'étais pas d'humeur à chasser, ni même à batifoler.

Décidant de laisser mon subconscient me guider, je me laissais conduire vers l'endroit où les glaives de mes frères étaient soigneusement rangés. Oui, c'est bien connu le maniement des armes étaient censées être un art maîtrisé par la gentes masculine exclusivement. Mais, dans ma famille tous mes frères et sœurs c'était habitués au fait que j'emprunte les armes de mes frères pour me divertir, ou m'entraîner.

Une fois arrivée dans cette fameuse salle, je saisis, un glaive comportant de fine dorure, qui ornait toute la lame, il faisait partit des plus beaux de leurs collections. Entendant des bruits de pas, je souriais tout en devinant l'identité de la personne qui se trouvait derrière moi juste au soupir qu'il avait laissé transparaître. « Bonjour, Nik » Me retournant, l'arme toujours à la main je marchai vers lui et déposai un léger baiser sur sa joue, tout en lui servant un sourire resplendissant j'ajoutais tout en saisissant un second glaive « Ca te dirais un petit combat ? Seulement histoire d'améliorer mes coups ? » Sans lui laisser le temps de répondre je lui tendais le second glaive, en attente d'une réponse.

IMPERΛTOR

❧ Octavia & Niklaus

Because family never change ❧

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« Par tous les dieux ! Je ne comprendrais jamais comment tu fais Elijah ». Niklaus venait de franchir les portes du Palais, passablement énervé mais toujours porté par son incroyable charisme qui faisait son charme fou. « Crois-tu encore à ses croyances cher frère ? », répondit alors l'aîné de la famille sur un ton ironique en franchissant lui aussi le seuil de la gigantesque demeure. Des esclaves récupèrent sur le champ une partie de la toge lourde et encombrante représentant leur appartenance au Sénat. Alors qu'il attrapait la première carafe de vin qui lui passait sous le nez, l'Originel étouffa un rire suite aux paroles d'Elijah. « J'aimerais … surtout pour éviter le genre de blabla incessant de ses maudits politiciens ». Il porta le verre à sa bouche et en bu une longue gorgée. « Sérieusement, avec la vie si courte qu'ils possèdent pourquoi s'ennuyer avec de tels discours pompeux ? Les humains ... ». L'autre Juvenalis avait l'habitude de ce genre de joutes verbales avec son cadet et cela lui plaisait énormément. Niklaus était sans doute le seul de la fratrie à lui tenir tête de la sorte, notamment avec sa répartie des plus efficaces. « Nous étions comme eux il y a de ça bien longtemps ». Le vampire, toujours sa coupe dans ses mains, commençait à avancer lorsque celui-ci prit la peine de se retourner face à ces derniers mots. C'est un sourire empli de malice qui s'afficha sur son visage, contrairement à ce que l'on aurait pu penser. « Oui mais moi au moins je savais profiter des plaisirs simples de la vie ». Un simple clin d'œil et un verre levé en guise de complicité suffisaient au premier fils pour comprendre parfaitement ce à quoi faisait allusion Niklaus. En effet, le jeune homme à l'époque était réputé pour son audace, sa débauche exemplaire, si on put dire, ainsi que son succès auprès des femmes de la Cité. Bien que la donne n'avait guère changé à vrai dire aujourd'hui. « Tu veux dire comme ceux qui t'ont laissé cette cicatrice ? », dit alors Elijah en se moquant de son frère. Son doigt était pointé vers sa tempe droite, endroit où l'on pouvait apercevoir une toute petite entaille presque effacée par le temps mais néanmoins toujours présente. Le romain pouffa silencieusement, signe de sa concession. « Les maris cocus peuvent être sacrément coriaces ». En moins de temps qu'il ne le fallut, Niklaus termina son verre d'une traite, le déposa sur un rebord de table avant de saluer l'aîné de la famille et de s'éclipser en direction de l'aile nord des lieux. Il avait grandement besoin de se détendre. Quoi de mieux alors que d'aller se défouler à l’armurerie ?

(...)
Longeant les divers couloirs du Palatin pour rejoindre cette fameuse salle, le romain n'aspirait qu'à vider son esprit. C'est en arrivant enfin à destination que ce dernier constata qu'il devrait partager son activité. A peine eut-il le temps de se rendre compte de l'identité de la personne que déjà celle-ci lui répondit : « Bonjour Nik' ». Affichant un petit sourire en coin, Niklaus se plut à reconnaître la cadette de la famille, la tempétueuse Octavia. « Bonjour petite soeur » .Même s'il aimait chacun des membres de sa famille d'un sentiment profond, le vampire avait toujours noué avec la dernière une relation étroitement fusionnelle. Était-ce sans doute le fait qu'il l'avait élevé avec Elijah depuis sa naissance. Il n'était surement pas un exemple à suivre et pourtant il savait qu'Octavia l'avait toujours vu comme un modèle, un homme auquel elle aurait voulu ressembler. Mais ce qu'aimait le plus Niklaus chez sa soeur c'était sans doute son caractère de feu : impossible de l'obliger à faire quoique ce soit. « Ca te dirais un petit combat ? Seulement histoire d'améliorer mes coups ? » . Au vu de sa bonne humeur apparente elle aussi semblait heureuse de le voir. Et sans plus attendre elle lui tendit un glaive, histoire de passer directement aux choses sérieuses. Le regard malicieux, celui-ci récupéra l'arme en question avant de laisser échapper : « Tu veux encore te retrouver à terre ? ». Le sarcasme entre le frère et la soeur était toujours de mise lorsqu'ils se trouvaient ensemble. Une façon bien à eux de montrer leur sentiments réciproques. Reculant pour se placer en face d'Octavia à une distance de quelques mètres, l'Originel se mit en position prêt à combattre.

Niklaus & Octavia

Comme toujours, mon aîné me regarda avec son air malicieux « Tu veux encore te retrouver à terre ? » Son sarcasme n'avait jamais changé, il me rendait toujours aussi folle. Je détestais le fait qu'il sache d'avance comment j'allais terminer, d'ailleurs comment pouvait-il affirmer qu'il me mettrait une nouvelle fois à terre. Me promettant d'au moins le toucher une seule fois j'ajoutais avec un ton joueur « Qui te dit que tu vas une nouvelle fois me battre Nik ? » Tout en disant cela Niklaus, saisit l'arme que je lui avais tendu, recula et se mit en position de combat, avec un large sourire, je me concentrais et levais à mon tour mon glaive. J'allais enfin pouvoir me défouler sur autre chose que sur la jugulaire d'un humain, pour noyer une peur, une anxiété et une incompréhension qui me hantait depuis des semaines, la cachée aux yeux de mes frères et soeurs étaient sans doute l'une des choses qui me fatiguait le plus.

Levant à mon tour mon arme, je lui lançai un nouveau sourire et m'élançais vers lui tel un cobra s'abattant sur sa proie. L'entrechoquement des épées me ramenait un siècle en arrière, lorsque Nik m'apprenait à me servir d'un glaive, à l'époque j'étais humaine, avec cette arme masculine entre les mains que je trouvais terriblement lourde je me battais avec une difficulté sans nom mais, bizarrement j'avais toujours autant réclamé recommencer même après chaque défaite. Certainement parce que je savais que le sénateur détestait l'idée que je me batte comme un garçon, surtout sous la tutelle de Niklaus.
Esquivant tous les coups de mon aîné, qui apparemment avait autant besoin de se défouler que moi je sautais tout en faisant un saltos digne des plus grandes acrobates échappant ainsi au foudre du glaive de mon frère qui aurait signé ma défaite si je ne l'avais pas évité.

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