☛ De quoi votre personnage a-t-il le plus honte ? ; (deux-trois lignes minimum) Une honte autant qu'un remord. C'est d'avoir trahi ses proches à des fins personnelles. Sachant pertinemment ce qui les attendaient au bout de ce mensonge qu'elle leur vomissait, Victoria a tout de même continué sa manigance pour achever sa quête, qui ne l'est d'ailleurs toujours pas. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'effectivement le malaise que ses actes ont provoqué chez elle la rongerait jusqu'à la moelle. Un regret constant, même dans les moments les plus innocents. La paix, même en elle même, n'existe et n'existera plus jamais. Soldat sans passé ni avenir que défaite ou victoire, Victoria en vient aux larmes chaque fois que ces souvenirs passent à l'attaque ; puisque ce n'est pas dans son habitude de se retrouver désarmée. Honte qui fait office de plaie ouverte dans laquelle, si on met le doigt, la douleur sa réveille avec animalité. Saignante, brûlante, captivante. Devenue hantée, elle n'a d'autre choix que de tirer ses peines avec elle ... En attendant que la Mort les emporte aussi.

☛ De quoi votre personnage est-il le plus fière ? ; (deux-trois lignes minimum) Au contraire, notre chère Victoria est inlassablement fière de ce combat qu'elle mène depuis 4 ans déjà. Bataille sans trêve, ni l'ombre d'une paix prochaine. Juste elle et ses adversaires. Le braillant à tue-tête, elle en fait même sa fierté toute entière. Avoir un but, c'est vivre éternellement comme elle se plait à dire. Intrépide, elle n'hésite pas à révéler la cause, juste à ses yeux, pour laquelle elle se bat corps et âme. Vaniteuse sur ce point, même pour une minute de repos, elle ne céderait en rien. Une véritable armée à elle toute seule, l'hymne de sa fratrie en bouche et le coeur bien loin derrière. Mon personnage considère qu'être engagé et savant ne peut qu'être la plus grande fierté de l'Homme. Ne faisant pas les choses à moitié, vous pourriez la surprendre à s'en vanter des heures durant. Aveugle ou dotée de dons ? Cela divise encore ceux qui ont le privilège de savoir en quoi consiste sa vie entière.

☛ Quels sont les points forts de votre personnage ? ; (deux-trois lignes minimum) Le premier et principal point fort de mon personnage est qu'elle n'a plus de proches. Tous reniés, assassinés ou prisonniers, elle est donc seule et intouchable de ce côté-ci. Le tout est de savoir si ne jamais avoir personne est un avantage à la longue ... Second point ; son talent de comédienne. Très investie dans le travail des émotions et expressions corporelles, primordiale pour se maintenir en forme, elle sait parfaitement s'y prendre pour jouer la jeune femme désespérée comme la courtisane fatale faisant parler ses fantasmes en passant par la petite fille prétentieuse et hautaine. Inconvénient majeur pour vous car, il vous sera presque impossible de discerner le vrai du faux dans ce qu'elle vous donne l'impression d'être. Fatalement manipulatrice, elle sait s'amuser tout en travaillant, si vous voyez ce que je veux dire. Un fauve en cage ou cage d'un fauve ; son caractère trouble est une bonne longueur d'avance sur votre façon de l'apprivoiser.

☛ Quels sont les points faibles de votre personnage ? ; (deux-trois lignes minimum) Ce qui rend particulièrement vulnérable mon personnage est sa qualité d'être humain. Étant mortelle, elle ne peut que se limiter à ce que son espèce permet de faire. Malheureusement, ceci n'est pas toujours suffisant. Et puis ... Qui dit humain, dit mortel. Et en temps de guerre, il n'est jamais vraiment bon de se savoir le ver d'un poisson. Faible, donc, de par sa mortalité, c'est en ce point qu'on trouve sa plus grande faiblesse. Ne vous inquiétez pas, elle participe à des combats illégaux régulièrement, l'histoire d'être plus endurante aux coups et par la suite, aux bleus, côtes cassées et j'en passe.

☛ Que pense votre personnage des Juvenalis ? ; (deux-trois lignes minimum) Les Juvenalis ... Cette famille de monstres sans rien d'autres qu'une paire de canines aiguisées à la place du cerveau. Voilà ce qu'elle en pense. De vrais petits gosses, nés avec une cuillère plaqué globules rouges dans la bouche. De sales riches qui se croient dominer le reste du monde. Les voir rien qu'en peinture lui inspire une grimace, triste mélange de dégoût, angoisse et haine. Mais l'un d'entre eux l'a particulièrement offusquée : Niklaus Marius Juvenalis, l'Empereur des Empereurs et Roi des Monstres, meurtrier à ses heures perdues. Horrible, bête et méchant noble romain ; le supporter chaque jour que fait Jupiter est un calvaire pour elle. Néanmoins. La bêtise de l'un n'est pas celle de l'autre ; Victoria sait combien la puissance, la violence et la force de Klaus quand il veut en faire preuve. C'est pourquoi le silence est la meilleure solution, du moment du moins. Personne ne sait vraiment ce qu'elle pense d'eux. Puisqu'au final, elle leur est proche. Certains tout de même se doute d'une manigance ; car, dans le sens illogique des choses, nos ennemis se doivent d'être au plus proche de nous ... Pour mieux nous admirer.